lundi, septembre 21, 2015

C'est la possibilité de réaliser ses rêves qui rend la vie intéressante.

La règle de la nature Rien dans la nature ne vit pour soi-même. Les rivières ne boivent pas leur eau. Les arbres ne mangent pas leurs propres fruits. Le soleil ne brille pas pour lui-même. Une fragrance de fleur n’est pas pour elle-même. Vivre les uns pour les autres est la règle de la Nature… Ce qui compte, chez un homme, ce n'est pas la couleur de sa peau ou la texture de sa chevelure, mais la texture et la qualité de son âme. >



« Je fais le rêve, qu'un jour les hommes,
se lèveront et comprendront enfin,
qu'ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères.
Je fais le rêve, qu'un jour,
chaque homme différent dans le monde entier,
sera jugé pour sa valeur personnelle,
non sur la couleur de sa peau ou de son appartenance religieuse
et que les hommes respecteront
la dignité de la personne humaine...
Ce serait merveilleux !
Les étoiles pourront enfin chanter ensemble ! »
Martin Luther King



21 septembre journee internationale de la paix

jeudi, septembre 10, 2015

Terrible choc de retours a mon pays natal. Blues, voire une petite déprime.


Le retour, c’est Lost in translation
Quand on a vécu un voyage de dix ans et bien plus encore, revenir à notre vie d’avant, à une vie que certains disent « normale », c’est prendre une grande claque, un coup de massue sans s’y attendre ! Passée l’étape un peu grisante des retrouvailles avec les proches, bienvenue dans Lost in translation dans son pays natal.

Le choc est grand et chaque jour on se demande pourquoi on est rentré et quand est-ce qu’on repart ? Voici en vrac quelques situations auxquelles on doit malheureusement faire face : Rentrer en France se sentir agressée par la consommation de masse.
Rentrer dans un magasin, se sentir agressée par le bruit, les lumières, la foule et ressortir au bout d’une minute en larmes, dégoutée par le « trop ».
Poser une question d’orientation à ses compatriotes dans la rue et donner raison aux étrangers quand ils disent que la France fait partie des pays les moins accueillants au monde.
Se prendre de plein fouet le négativisme et l’anxiété des français, ne pas comprendre et avoir l’impression de sortir tout droit du monde magique de Oui-Oui.
Ecouter des propos racistes dans sa famille, qui se parle très peu, devant la télévision qui croient plus que vous.
Ne plus retrouver ses amies, ou les retrouvés avec un enfant qui est le centre de la terre.
Avoir l’impression d’être un extra-terrestre qui parlerait philosophie de la vie.
Avoir un recul sur la vie et se rendre compte que cela dérange.
S’entendre dire à maintes reprises qu’on a de la chance d’avoir fait un si beau voyage et répondre à chaque fois que parler d’audace serait peut-être plus approprié.
Comprendre dans le regard et l’attitude des autres que l’on a changé et que nos attentes de la vie ne sont plus les mêmes.
Avoir des attentes simples de la vie et avoir l’impression qu’elles sont assimilées à un manque d’ambition plutôt qu’à une simple recherche de bonheur.

Prendre conscience (encore plus que pendant son voyage) que les plus pauvres sont finalement les plus riches.
Répondre des dizaines de fois aux 3 questions « qui tuent » et se demander si l’aventure que l’on a vécue ne mérite pas plus que ces 3 questions : « alors c’était comment ? » « Quel pays as-tu préféré ? » « Et il ne t’est rien arrivé ? ».
Rentrer chez soi après une soirée et avoir l’impression d’en être passée à côté.
Se rendre compte que l’on vit dans une société individualiste, égo-centrée et se sentir bien isolée.
Parler à des répondeurs, des ordinateurs et avoir l’impression que la vie virtuelle prend le dessus sur la vie réelle.
Se rendre compte qu’être là ou ailleurs, c’est pareil voire c’est plus sympa d’être ailleurs parce qu’au moins là-bas des inconnus ont la curiosité de s’intéresser aux autres pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils peuvent apporter. Les échanges sont riches, moins nombrilistes.
Se lever chaque matin et avoir envie d'enfourché le vélo pour partir n’importe où mais ailleurs, là tout de suite maintenant et surtout ne pas revenir.
Se coucher et se dire que demain ressemblera malheureusement à aujourd’hui et que l’imprévu fait malheureusement place à la routine, à l’organisation, à cette vie rangée et normale que j’affectionne si peu mais à laquelle il faut s’adapter C’est rentrer et se rendre compte que rien n’a changé, que tout est comme avant, à la même place, avec les mêmes angoisses et les mêmes problèmes.
S’entendre dire qu’on a passé 10 ans en vacances et se dire que personne ne peut comprendre ce qu’on a vécu Se sentir étranger chez soi.
Se prendre de plein fouet le stress de la vie quotidienne des autres et ne pas comprendre pourquoi tout ce stress Prendre des risques dans l’orientation de sa nouvelle vie et être jugée.
Se sentir plus seul(e) en France qu’en dix ans d’aventure a deux sur les routes du monde et se dire que les rencontres sont plus évidentes sur la route que chez soi. … Revenir à la réalité. Ça veut dire quoi?
Revenir à un train de vie “classique” imposé par je ne sais qui où on est sensé chercher un travail à subir, se plaindre comme tout le monde, acheter une maison, faire des enfants, acheter encore des choses pour combler un besoin matériel qui reflète un besoin émotionnel? Bon, ok je peins un tableau un peu noir, mais c’est un peu cette vision que l’on a quand on rentre de voyage. Et c’est souvent ce que les gens ont en tête :reprendre une vie “normale”, se stabiliser.
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