samedi, décembre 21, 2013

Le Parque National de Bardiya.

Le parc national de Bardia, qui s'étend sur environ 1 000 km2, représente ce qui reste des anciens territoires de chasse de la famille royale népalaise. La vie animale y était abondante mais la population humaine peu nombreuse en raison des épidémies de malaria dues aux moustiques. Un des seul parque dans le monde se trouvant des rhinocéros, tigres, éléphants et crocodiles etc…. , se baladant a pied accompagné d’un guide et de son bâton. Recommandation du guide de 23 ans avec peu d’expérience. - Pour le tigre : c'est un animal timide, il serait exécuté à plus de crise. Juste rester calme quand apercevoir un .Ne courez pas, il vous permet d’obtenir, il attaque le coups ou le dos, ne pas se retourner de preferance. - Pour les éléphants : Parfois, ils peuvent être bouleversés assez pour charger. Lorsque nous traversons un , jamais revenir , continuer en face de lui et aller lentement vers l'arrière . Après vous pouvez échapper si la nature autour est assez dense pour l'éléphant de ne pas vous suivre . - Pour le rhinocéros , si il vous chasse ,le mieux est de courir en zigzagant et de grimper à un arbre, si il s’approche de trop donner lui un coup de bâton sur la bouche précisément.. Après l'indépendance, en 1950, une campagne d'éradication de la malaria permit l'établissement de colons mais la faune sauvage diminua tant qu'il fallut créer une réserve, d'abord de 350 km2 puis étendue en 1985 à près de 1 000 km2. Nous prenons marche à 8 du matin pour voir un peu de vie sauvage, pas déçus du voyage !! 9 heure , notre guide avec son bâton marchant devant nous s’arrête , nous montrant un couple de rhinos, animal surprenant gros , mangeant de l’herbe ( petit dej), le guide parlant un peu fort surprenant les 2 rhinos qui commence a prendre leur marche devant nous a 150m, le guide nous prévient de courir en zigzag, sans se retourner. Hoho ils arrivent!!! On se rejoint en haut d’un mirador, en attendant une heure passant. Également appelé tigre royal du Bengale. Les tigres ont besoin d'un espace vital étendu sur lequel ils peuvent chasser. Ils marquent et défendent des territoires de taille variable pouvant dépasser 100 km2 pour un mâle. Comme ce sont des animaux solitaires, même une population restreinte a besoin d'une aire étendue où vivre et chasser. En 1900, la population du tigre indien était estimée entre 40 000 et 50 000 individus. Vers 1972, ce chiffre était tombé à 1 850 et le gouvernement Indien a créé des parcs nationaux pour sauvegarder sa population de tigres. Un programme de protection l'a fait remonter à environ 4 000 en 1984. Le tigre du Bengale est solitaire et nocturne et n'aime pas partager son domaine avec d'autres tigres et animaux. Pour décourager les intrus, tous les tigres marquent leur territoire en urinant des sécrétions très fortes qui signalent leur présence. Ils peuvent aussi déchiqueter l'écorce des arbres. Ils recouvrent leurs excréments de terre. Ils tirent aussi les restes d'une proie vers un fourré, les cachent sous des feuilles et y retournent plus tard. Il est tout aussi difficile de suivre sa piste, car bien que le tigre du Bengale soit de taille imposante, il est de nature discrète et timide. Ainsi, les tigres du Bengale recouvrent leurs excréments avec de la terre et dissimulent leur proie tuée au milieu d’un buisson. Parfois même, ils la recouvrent de feuilles mortes pour être sûrs qu’aucun autre animal ne pourra y goûter en leur absence. Enfin, il faut savoir également que le tigre du Bengale est le seul félin à se nourrir d’une viande en début de décomposition. Il tue les petites d'une morsure à la nuque; les grosses sont mordues à la gorge et étouffées. Le tigre chasse également le gaur et le buffle. Un gaur mâle pèse environ 900 kg : plus de trois fois le poids d'un tigre. Il mange rarement sa proie au même endroit où il l'a tué. Il préfère la trainer dans un endroit sûr. Le plus souvent, le tigre attaque des animaux vieux, faibles, blessés, malades, femelles en gestation ou jeunes qui opposent moins de résistance. Dans les Sundarbans, les proies du tigre sont le cerf axis, l'antilope nilgaut, le sanglier, des singes et des lézards. Il attaque aussi parfois les porcs-épics mais si les piquants se logent dans les pattes, le tigre peut en mourir. Attention a ne pas marcher sur la queue du crocodile, il risquerai de vous croquer. Le Cerf axis ou Chital. Ses principaux prédateurs sont le tigre, le léopard, les dholes, le python et le crocodile. Mais les axis sont plus rapides à la course que leurs prédateurs. Ils peuvent courir à 30-40 km/h en endurance sur plusieurs kilomètres et accélérer très vite jusqu'à 68 km/h en moyenne sur un sprint avec des pointes à 95 km/h sur de courtes distances. Ils peuvent aussi faire des bonds jusqu'à 2 mètres de haut au maximum et jusqu'à 7 mètres en longueur. Cependant, les individus malades, blessés, âgés, jeunes, ou une femelle au terme de sa gestation, sont les plus vulnérables aux attaques de prédateurs.

vendredi, décembre 06, 2013

La Famille En Inde.

La famille constitue l'unité de base de la société indienne, de façon beaucoup plus marquée qu'en Occident, où c'est l'individu qui prime. Une personne sans famille représente la pire chose qui puisse arriver à quelqu’un. On parle ici non pas de famille nucléaire, mais de famille élargie, qui peut abriter jusqu'à quatre générations. Outre les parents et enfants, on y retrouve les grands-parents, les brus et quelques arrières-grands-oncles ou tantes restés célibataires ou devenus veufs, ce qui peut donner jusqu'à douze personnes.

La famille est de type patriarcal, le père et les aînés mâles détiennent l'autorité et prennent les décisions, en accord ou non avec leur épouse qu'ils consultent en général. Cette structure permet de transmettre les traditions pour ainsi dire inchangées d'une génération à l'autre. Les enfants y apprendront les règles de castes, les récits de grandes épopées hindoues (le Mahabharata et le Ramayana entre autres), les rituels et codes de relations humaines dans la société indienne. La famille joue aussi un rôle important de protection sociale, elle nourrit et héberge tous ses membres, indépendamment de leurs conditions. Le devoir de chacun consiste donc à soutenir son foyer dans la mesure de ses possibilités et capacités. Les activités de loisirs, visites de temples, restaurants, voyages, etc. s’effectuent en famille. Il faut des circonstances graves pour que cette structure familiale éclate. L'extrême pauvreté en est souvent la principale raison, dans ce cas la famille sera simplement nucléaire (parents/enfants). Une des évolutions significatives révélées par le recensement de 2011, dont la première phase d’enquête s’est déroulée d’avril à septembre 2010, est l’émergence de la famille nucléaire en Inde, un changement drastique ou la famille réunie était jusqu'à présent la norme. La structure d'autorité dans un foyer indien est bien définie. Le père fait office de chef de famille à qui l'on doit une obéissance inconditionnelle. Dans la vie quotidienne, on ne lui réplique pas et ne parle pas inconsidérément en sa présence. Après discussion avec les autres membres du groupe, il a le dernier mot sur toutes les décisions importantes, qu'il s'agisse du mariage de ses enfants, de leurs études ou leurs métiers, des cultures dans les champs ou des développements de l'entreprise. Il détient les cordons de la bourse pour toutes les dépenses majeures. Au-dessous du père, les autres hommes de la maison détiennent la même autorité sur les enfants et les femmes, sauf leur mère. Les épouses n'ont donc autorité que sur leurs enfants, à moins d’être veuve, auquel cas elles devront obéissance à leur fils. Dans le sud de l'Inde, les femmes possèdent traditionnellement plus de pouvoirs. Cette structure d'autorité se veut beaucoup plus souple dans les centres urbains et chez les classes moyennes et aisées où l'on retrouve un dialogue dans le couple. Le respect des aînés est un devoir enraciné dans toutes les régions de l'Inde. Ce respect se manifeste dans la façon de leur parler et dans le comportement des Indiens à leur égard. On entretient, nourrit et héberge les grands-parents ainsi que les oncles et tantes vieillissantes. Les familles traditionnelles comportent donc toujours quelques vénérables vieillards que l'on traite avec bienveillance et affection. Le fils tient lieu de chaînon fondamental de la famille. Il assure la vieillesse des parents, reprend la terre ou l'entreprise de la famille et perpétue la lignée. Il est le seul qui puisse exécuter les rites funéraires à la mort des aînés. Le rite du shraddha, où le fils accomplit lors du décès du père les rituels funèbres avec les brahmanes, représente une des obligations religieuses les plus importantes. Avec cette cérémonie, l'âme errante du mort est apaisée et guidée vers sa future réincarnation. En l'absence d'un fils digne de pratiquer ce rituel, l'âme devient un bhut, une espèce de fantôme qui terrifie les vivants. Ne pas avoir de fils ou ne posséder que des filles signifie donc une catastrophe. Une fille ne peut accomplir les rites funèbres et n'obtient que très rarement un héritage. Vers l'âge de 18 ans, elle rompt pratiquement tout lien avec sa famille pour s'établir dans la maison de son mari. Une fille à la naissance est bienvenue, mais le souci de la dot peut venir ternir cette joie. Un couple essaiera toujours d'acquérir un fils, même après avoir eu 4 filles consécutives. Mère, fils et belle-mère Les études montrent que dans les familles urbaines, sur une échelle d'intensité des liens familiaux, c'est le lien entre la mère et le fils qui est le plus puissant, bien au dessus du lien entre femme et mari, qui se retrouve avant dernier juste au dessus du lien entre sœur et soeur. C'est que le premier devoir de la jeune épouse est de donner un fils. Si elle y manque, on considère que c'est son échec personnel. Son statut dans la famille élargie et dans la société passe à travers son fils. Il est la clé de son pouvoir. C'est donc sans surprise qu'elle investira prioritairement son affection sur son fils, lequel répondra avec la même ardeur envers sa mère. Même les hommes modernes bien éduqués affichent une dépendance marquée vis-à-vis de leurs mères se soumettant au choix de celle-ci en regard du mariage et de sa carrière, parfois à l'encontre de ses propres souhaits. La belle-mère joue le rôle de la méchante dans beaucoup de situations de la famille élargie. Elle traitera la femme de son fils de la même façon qu'elle a elle-même été traitée par sa belle mère en entrant dans la famille de son mari. Quand il y a abus, cela peut être du genre d'empêcher le couple de passer du temps ensemble, d'empoisonner les relations entre le mari et sa femme en répandant des mensonges et des insinuations concernant celle-ci. Dans les pires cas, cela peut aller jusqu'au meurtre de la jeune épouse (crime de dot) en la brulant vivante. Il ne faut quand même pas tomber dans une vision stéréotypée, même s'il s'agit d'une indéniable réalité. Il existe bien sûr dans toute l'Inde de merveilleuses belles- mères aux comportements exemplaires. L'enfance Un proverbe indien énonce que pour ces cinq premières années, un fis se doit d'être traité comme un prince, pour les dix années suivantes comme un esclave et à partir de seize ans, comme un ami. Ceci est assez conforme à la réalité. La petite enfance est une période de grande indulgence, même pour les filles, si la famille peut se le permettre. On ne laisse pas pleurer le bébé, qui est nourri au sein sur demande, et va nus ici et là urinant ou ils le désirent. Il fait l'objet d'une constante attention de la part des membres de la famille élargie, en arrivant à confondre la mère avec les tantes. Comme il a en général toujours des cousins ou cousines, il est encouragé à jouer en groupe plutôt que seul. Les enfants dorment au début avec leurs parents et plus tard avec leurs frères et sœurs de telle sorte qu'ils sont rarement seuls. On ne leur enseigne pas à marcher, parler ou utiliser la toilette. Ils apprennent par l'observation, et comprennent rapidement où ils se situent dans la hiérarchie familiale, à quels moments et de quelles façons ils doivent utiliser les mots et gestes de respect. Dans les familles pauvres, les enfants, surtout les filles, ne connaissent guère les joies de l'enfance. La mère travaille sur les chantiers de construction ou pour la réfection des routes, laissant l'enfant suspendu à un arbre dans un berceau de tissu tricoté à la main, ou déposé sur un matelas à l'ombre situé sur le lieu de travail. La fille ainée est responsable des plus jeunes et il n'est pas rare de voir une enfant portant dans ses bras un autre enfant presque de la même taille tout en en tenant un autre par la main. De nos jours, avec la famille nucléaire qui devient de plus en plus le mode de vie dans les centres urbains, il est plus difficile de fournir à l'enfant le traitement royal obtenu dans les familles élargies. Mais l'idéal de l'enfance royale demeure et si les conditions économiques le permettent, on tentera d'y pourvoir avec l'aide des grands-parents ou de tantes et d'oncles.

lundi, novembre 11, 2013

Au Rajasthan le pays des rois. Part 1

Arrivé a Jaipur, avec bien entendue un peu de circulation.

Une des merveilles de l'architecture rajput. Le palais des vents. Les centaines de fenêtres et balcons (953, semble-t-il) qui ornent sa façade sur cinq étages sont construits de façon à permettre aux femmes du harem royal de voir à l'extérieur sans être vues en retour. Nous sommes invités a un mariage Râjasthânis plus de 7000 personnes y sont invités. Les femmes sont séparés des hommes. Fort de Jaipur, Nahargarh. Le fort a été initialement nommé Sudarshangarh , mais il est devenu connu sous le nom Nahargarh , qui signifie « demeure des tigres . Jal Mahal « Palais de l'Eau » Birla Temple Le Cheval Marwari

Connu pour ses oreilles étrangement incurvées vers l'intérieur en forme de croissant de lune, une particularité unique chez les équidés, il peut porter toutes les robes, bien que les patrons de robe pie aient tendance à être plus populaires auprès des acheteurs et des éleveurs. Il est connu pour sa rusticité,fidélité et sa bravoure au combat. La race s'est détériorée dans les années 1930, lorsque de mauvaises pratiques de gestion ont entraîné une réduction du cheptel des reproducteurs, mais elle retrouve désormais un peu de sa popularité. Le Marwari est utilisé comme cheval de trait léger afin de réaliser divers travaux agricoles. La vache Zébu. escendant d'une sous-espèce indienne de l'aurochs. Le mot zébu vient du tibétain « zeba » signifiant étymologiquement « bosse ». L'Inde compte plus de potiers que n'importe quelle autre partie du monde

vendredi, novembre 01, 2013

Pollution sonore en Inde .

On parle beaucoup de pollution, un peu partout dans le monde. Il s’agit souvent de la pollution atmosphérique, rejets de gaz etc. En Inde, vous pourrez faire l’expérience d’un autre genre : la pollution sonore. Oui, au delà du choc culturel habituel, l’une des choses du quotidien qui frappent (littéralement les tympans) est ce bruit, brouhaha, omniprésent à tous les niveaux.

Dans la rue tout d’abord, un vacarme mêlant moteurs en tout genre (les fameux rickshaws, les motos en majorité, et voitures) et concert de klaxons incessant. Pour celles et ceux dont la chambre donne sur une rue un peu fréquentée, vous serez réveillé par la circulation tous les jours. Autre exemple, je n’ai jamais réussi à entendre mon téléphone sonner dans la rue, même avec le volume réglé au maximum. D’ailleurs, parlons de ces téléphones… Le comportement commence à changer peu à peu, mais vous aurez aussi la chance de re-visiter le répertoire musical indien au travail, la sonnerie de tout un chacun étant maintenue à un volume plus que respectable sur le lieu de travail ! (Blow Horn traduit:Soufflez klaxon). Il ne reste plus qu’à ajouter les autres lieux de vie (centres commerciaux, restaurants…) dans lesquelles la densité de population crée par définition un brouhaha important, chez soi, où il suffit de lancer le ventilateur pour avoir un petit bruit de fond constant (oh je vous rassure, presque inoffensif ici… quoique), pour se rendre compte que le bruit est une composante à part entière des villes indiennes. Alors on s’habitue… Ou pas. De toute façon, il n’y a guère le choix !

vendredi, octobre 18, 2013

Pauvretés, Esclavages,Pollutions, Viol ...Ne sont pas les rêves de Gandhi. Inde Réveille toi!!!

L'Inde: berceau du bouddhisme, pays de la non-violence, terre de spiritualité et des sanyasis, ces sages nus recouverts de cendres arpentant sans cesse les chemins à la recherche du détachement spirituel… Autant d'images qui se bousculent dans l'esprit du voyageur qui s'apprête à fouler la terre de ce pays fascinant, de cette société terriblement complexe, aux réalités parfois contradictoires.

Des records de pauvreté. Celle que l'on désigne parfois comme étant " la plus grande démocratie du monde " et qui parade au 7ème rang des puissances industrielles, ouverte sur une modernisation échevelée, est aussi un pays de plus de 400 millions d'analphabètes , où plus de 600 millions d'individus n'ont pas accès aux soins, où 300 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et où plus de 200 millions de personnes sont privées d'eau potable. Ces inégalités sont en outre aggravées par le système des castes , véritable ossature de la société indienne. Sur le milliard d'habitants que compte l'Inde aujourd'hui, près de 25% sont privés des droits humains les plus fondamentaux et subissent un ostracisme, social, économique, politique et culturel systématique. Ce sont les Dalits ou Intouchables qui occupent le bas de la hiérarchie sociale définie par le système des castes et sont considérés comme impurs - donc intouchables - par les gens appartenant aux castes supérieures. Le système des castes, carcan de la société indienne. Le système des castes a été créé il y a 3000 ans avec l'arrivée dans le sous-continent indien des Aryens ou Indo-européens , populations à la peau clair venues de Perse et d'Europe centrale, qui ont inventé ce système pour asservir les Dravidiens, premiers habitants de la péninsule indienne à la peau noire. Pour faire accepter leur domination, les Aryens ont fabriqué un fondement mythico-religieux formalisé dans les deux grands poèmes épiques des temps védiques que sont le Mahabarata et le Ramayana. Puis, au deuxième siècle avant JC., les "Lois de Manus" ont renforcé la ségrégation entre Aryens et Dravidiens en instaurant un véritable système d' " Intouchabilité ". Selon le Vishnu-Purana , la genèse de la société indienne s'explique par le démembrement sacrificiel de l'Homme cosmique, le Virat Purusha, incarnation de Brahma: " De sa tête naquirent les Brahmanes, intellectuels et prêtres; ses bras devinrent les Kshatriyas, guerriers et princes, de ses cuisses sortirent les Vaishyas, commerçants et artisans et ses pieds furent les Shudras, les serviteurs et agriculteurs." . Les Intouchables, quant à eux, seraient nés de la terre, et considérés de ce fait comme impurs. Ces hors-castes revendiquent désormais le terme de "Dalit" pour se désigner, ce qui signifie "homme brisé". Naître et mourir Ces quatre castes et la catégorie des Dalits sont sub-divisées en 2000 à 3000 sous-castes ou jatis qui correspondent aux activités professionnelles. L'appartenance à une caste est héréditaire : on naît dans une caste et on y meurt. La justification de cette inégalité à la naissance réside dans le karma. Le fait de naître Dalit est la punition infligée pour avoir commis des actes répréhensibles dans une vie antérieure. Le bon déroulement du karma dépend de ce passage par différents états qui a pour but d'amener chacun au plus près de la perfection. Toute tentative de révolte ou de changement de cet état de fait est donc, si ce n'est dangereuse, du moins vaine. Ce carcan que constitue le système des castes est encore rigidifié par le principe d'endogamie selon lequel on ne doit pas se marier en dehors de sa caste. Qui sont les Dalits ? Les Dalits sont 240 millions de personnes, divisés en 200 sous-castes avec leur propre hiérarchie. Quelques chiffres permettront de mieux appréhender leurs conditions de vie. 50% des Dalits vivent sous le seuil de pauvreté contre 30 % pour la population totale. En milieu rural, les Dalits vivent dans des villages séparés sans eau courante ni électricité. 30% des Dalits seulement ont l'électricité (5% en milieu rural) contre 60% pour le reste de la population. Leurs maisons sont souvent des "kutcha", habitat fait à base de terre et de bouse de vache. 70% des Dalits sont mal nourris et 60% des enfants dalits travaillent. Enfin, 73% des Dalits sont illettrés contre 46% pour la moyenne nationale. Des "hommes brisés" victimes de discriminations. L'intouchabilité dont sont victimes les Dalits se manifeste par des discriminations permanentes. Ils n'ont pas accès aux temples, aux puits, aux écoles des gens de caste; ils doivent ôter leurs chaussures pour marcher dans les rues des villages de caste; dans les restaurants et boutiques de thé, une vaisselle spécifique leur est réservée, qu'ils doivent laver eux-mêmes; dans les bus, ils doivent céder leur place; ils ne doivent pas s'asseoir en présence d'une personne de caste; on leur refuse souvent l'accès à certains commerces et services (laverie, barbier, coiffeur, tailleur, même les médecins refusent parfois de les ausculter). Les objets qu'ils touchent sont considérés comme pollués et les gens de caste ne peuvent recevoir de la nourriture qui a été touchée par un Dalit. Ils ne sont pas autorisés à pénétrer dans les maisons des castes supérieures sauf s'ils y sont domestiques (auquel cas, après leur départ, les propriétaires effectuent une "dépollution rituelle" de la maison en l'aspergeant d'eau bénite) et ils doivent n'avoir aucun contact physique avec les gens de caste. Ces discriminations sont également socio- économiques. Les Dalits se voient refuser l'accès à la terre et à l'éducation ou doivent subir ségrégation et humiliations à l'école, ce qui occasionne de nombreux abandons. On leur refuse le droit de commercer, l'accès à des emplois décents. Ils remplissent donc des fonctions dégradantes comme le travail du cuir, les opérations de nettoyage et les postes d'ouvriers agricoles. Sur le plan politique, les discriminations sont encore de mise. Les Dalits se voient parfois refuser le droit de voter et de se présenter aux élections. A noter également que l'intouchabilité se retrouve dans la minorité musulmane, chrétienne et sikhe . On y observe les traits caractéristiques du système des castes, des groupes hiérarchisés en fonction de leur "pureté " à la naissance, endogames et occupant des fonctions économiques conformes à leur place dans cette organisation sociale. Humiliés, torturés, violés, tués… Les moindres gestes ou paroles des Dalits peuvent devenir prétexte à un déchaînement de violence de la part des gens de caste avec la complicité voire l'aide de la police. Les femmes dalits sont à ce titre particulièrement touchées : violées par des membres de castes supérieures, des propriétaires terriens et par la police, en guise de représailles aux actes de leur mari et afin d'anéantir toute mobilisation des Dalits pour la défense de leurs droits. De nombreuses femmes dalits sont également poussées dès l'enfance dans un système de prostitution ritualisée et cautionnée par la religion hindoue, appelé Devadasi. Les atrocités commises à l'encontre des Dalits n'ont de limite que l'imagination des gens de caste, stimulée par le souci de conserver leur domination: coups, doigts, oreilles, nez ou membres coupés, humiliations publiques et parades nus, pendaisons, pillages, incendies des maisons, destructions des propriétés, viols, assassinats, pollution des sources d'eau, etc. En 2002, 29 488 cas d'atrocités contre les Dalits furent enregistrés par la police, sachant que ce chiffre reste bien inférieur à la réalité étant donné que beaucoup de victimes dalits renoncent à porter plainte par peur des représailles. Apartheid et esclavage Malgré l'abolition de l'intouchabilité par l'article 17 de la Constitution indienne de 1950 et plusieurs dispositions législatives punissant les atrocités commises à l'encontre des "Scheduled castes" et garantissant la protection de leurs droits, les Dalits continuent à souffrir des mêmes discriminations et le nombre d'atrocités recensées ne cesse d'augmenter. Une augmentation due aux représailles excercées suite à la mobilisation croissante des Dalits et à l'inertie de l'administration et de la justice face à ces crimes. On commence à voir paraître régulièrement dans la presse indienne des articles relatant les crimes à l'encontre de Dalits, mais l'apartheid dont sont victimes les Dalits est encore abrité par le silence et les non-dits qui entourent la question des castes. Ce système de ségrégation, de domination voire d'esclavage, parce qu'en vigueur en Inde depuis des siècles et profondément ancrée dans les mentalités indiennes, a tôt fait d'être considéré par le touriste comme un folklore voire le ciment essentiel à la cohésion de la société indienne . Cohésion forcée et au détriment d'un quart de la population dont les moindres velléités de revendications de leurs droits sont violemment réprimées. C'est ça aussi l'Inde.

mardi, octobre 15, 2013

La route du Cachemire chez les frères Musulmans.

« Les croyants sont bien des frères entre eux.»(Coran, 49, 10). La frontière terrestre entre l'Inde et le Pakistan sépare les territoires de l'Union indienne de ceux du Pakistan. Elle mesure 2 912 kilomètres. Les rapports entre les deux pays sont très tendus et les passages sont strictement limités. La principale source de discorde entre les deux pays concerne le Cachemire : dans cette région, il n'a pas été trouvé de consensus sur le tracé de la frontière. La route la plus dangereuse du monde.De fortes pluies de mousson ont provoqué des glissements de terrain et des inondations importantes. la culture de base de la vallée était le riz, qui a formé la principale nourriture du peuple. En outre, maïs , blé, orge et l'avoine sont également cultivés . Historiquement , le Cachemire est devenu mondialement connu lors de la laine de cachemire a été exporté vers d'autres régions et les nations ( les exportations ont cessé à cause de diminution de l'abondance de la chèvre cachemire et à une concurrence accrue de la Chine ) . Cachemiris sont bien aptes à tricoter et faire des châles de pashmina , des tapis de soie , des tapis, kurta , et de la poterie . Safran , lui aussi, est cultivé au Cachemire. Srinagar. Srinagar a une longue histoire, qui remonte au moins au 3ème siècle avant JC.
Jamia mosquée elle a été construite par le sultan Sikandar en 1400 après JC. Composé de 370 piliers de bois, Jamia Masjid symbolise l'un des meilleurs spécimen architectural qui a survécu aux ravages du temps depuis qu'il a été construit dans la vallée du Jammu-et-Cachemire. Lac Dal,qui est le deuxième plus grand dans l'état, fait partie intégrante de tourisme et de loisirs dans le Cachemire et est nommé le «joyau de la couronne du Cachemire» ou «Joyau de Srinagar". Le lac est également une source importante pour les opérations commerciales dans la pêche et la récolte des plantes d'eau. La gravité des problèmes environnementaux du lac démontrant les dangers environnementaux posés au bord par les eaux usées, des déchets et des effluents. la taille du lac a rétréci de sa superficie initiale de 22 kilomètres carrés à la superficie actuelle de 18 kilomètres carrés , et il y a un taux concernant des dépôts de sédiments due à la zone dégradation des bassins versants . La qualité de l'eau s'est également détériorée en raison de la pollution intense causée par les eaux usées non traitées et des déchets solides qui est introduit dans le lac depuis les zones périphériques et des colonies et des péniches. Stani En revoir peuple cachemirois vous souhaitant la paix pour toujours.