mardi, avril 21, 2009

Il faut le voir pour y croire.

Angkor » est une forme dialectale du mot nokor, qui vient du sanskrit nāgara, « résidence royale » et vatou wat signifie « temple » en khmer. On peut traduire « Angkor Vat » par la cité qui est un temple.
L'appellation « Angkor Vat » est utilisé depuis le xvie siècle. Avant cette période, le temple semble avoir été appelé « Preah Pisnulok », en référence au titre posthume de son fondateur Suryavarman II




Le temple est devenu le symbole du Cambodge et est une source de grande fierté nationale. Depuis environ1863, Angkor Vat est une partie intégrante du drapeau du Cambodge et le seul bâtiment à apparaître sur un drapeau national.
Depuis 1992, tout le site d'Angkor fut classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et même jugé « en péril » jusqu'en 2004. En2008, c'était le seul site cambodgien distingué de la sorte par l'UNESCO.




L'un des premiers visiteurs occidentaux au temple fut António da Madalena, un moine portugais qui s'est rendu sur le site en 1586 et a déclaré que le temple « est d'une telle construction extraordinaire qu'il n'est pas possible de le décrire sur papier, d'autant plus qu'il n'est pas comme les autres bâtiments dans le monde. Il a des tours, des décorations et tous les raffinements que le génie humain peut concevoir ».








Angkor Thom était la cité royale construite par Jayavarman VII (qui régna probablement de 1181 à 1220), roi bouddhiste de l'Empire khmer, à la fin du xiie siècle et au début du xiiie siècle, après qu'Angkor fut conquise et détruite par les Chams. Son nom actuel, Angkor Thom, signifie « la grande cité » ; son nom khmer était Mahānagara. Elle est le témoin de la grandeur de l'empire.



Le Bayon est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, capitale des souverains khmers au début duxiiie siècle. Il est situé à l'intersection des routes Nord-Sud et Est-Ouest.
C'est le dernier des « temples-montagnes » du site d'Angkor, bâti par Jayavarman VII, restaurateur de la puissance du royaume khmer d'Angkor après l'invasion des Chams. Sa décoration est d'une exceptionnelle richesse, à l'apogée de l'art bouddhique mahāyāna, elle est comme corsetée dans un périmètre extrêmement réduit d'environ 150 m de côté pour l'enceinte extérieure. Ce fantastique monument avec ses tours à visages fut dédié par le souverain au Bouddha dont il diffusa la doctrine.



Sous le règne de Jayavarman VIII, vers 1350, le temple fut converti à l'hindouisme et les remaniements opérés ont ajouté à l'impression de confusion de son plan.
Le nom de Bayon dérive du pâli Vejayant (sanskrit Vaijayant) désignant le palais céleste du dieu Indra dont, selon la légende fixée par écrit en moyen-khmer, le Bayon est le reflet terrestre.