vendredi, octobre 05, 2012

Birmanie toujours en péril.

Birmanie entre bouddhisme et dictature militaire. Officiellement dirigée par une junte militaire, considérée comme une des pires dictatures de la planète. . Le bouddhisme en Birmanie est d'une manière prédominante de la tradition Theravada mêlé avec les convictions locales. Selon le gouvernement militaire, il est pratiqué par 89 % de la population. Sangha (bouddhisme)qui peut être traduit par communauté, désigne, dans son sens le plus restreint, la communauté spirituelle des arya-bodhisattva La moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté L'espérance de vie y est de 56 ans, soit 15 ans de moins qu'en Thaïlande, et la mortalité infantile de 70 ‰, soit presque quatre fois plus que dans le royaume bouddhiste voisin. A cela s'ajoute une épidémie de sida parmi les plus importantes d'Asie, avec une population de séropositifs d’environ 200.000 personnes dont l’expansion rapide risque de causer à moyen terme un problème majeur pour la région dans son ensemble. Les Birmans souffrent d’une pauvreté croissante, liée tant aux politiques économiques désastreuses (le taux d’inflation serait supérieur à 50% et le système bancaire totalement archaïque) qu’au sous-investissement chronique dans l’éducation et la santé. La Birmanie est un pays doté d’un fort potentiel agricole. Pourtant, des politiques économiques désastreuses, les aléas climatiques, et la marginalisation de certains groupes de la population affectent les opportunités d’accès à l’alimentation. L’insécurité alimentaire est particulièrement forte dans les zones frontalières, là où vivent les minorités ethniques. la population est d’une gentillesse inouïe et la criminalité est quasi-inexistante, et d’autre part (ce qui est moins gai), la dictature fait pression sur la population pour qu’elle accueille les touristes convenablement, et les contrevenants s’exposent à de lourdes sanctions. Le recours au travail forcé est un fléau national en Birmanie. Dans ce régime proche d’un système féodal, militaires et autorités locales s’arrogent le droit de réquisitionner hommes, femmes et enfants, voire de saisir leurs terres et leur argent. La production d'opium est abondante et favorisée par le régime. Le pavot rapporte au pays davantage de devises que toutes les autres exportations réunies. « L'argent de la drogue pollue toute l'activité économique de la Birmanie ». Le pays est considéré comme un des plus corrompus du monde (176e sur 178 dans l'indice de perceptions de la corruption 2010 de Transparency International43). Rangon son nom birman Yangon est formé de yan et koun , qui signifient « ennemis » et « manquer de », respectivement. Le nom peut donc être traduit comme « fin de la discorde », « fin du conflit ». Rangoon/Rangoun, quant à lui, vient probablement de la mauvaise prononciation de Yangon de la part des Britanniques. Le Lac Kandawgyi La pagode Shwedagon,dagon, ancien nom de Rangoon.Ce lieu saint bouddhique est le premier centre religieux de Birmanie car selon la légende, il contient des reliques de quatre anciens Bouddhas, dont huit cheveux du Bouddha Gautama. Le stûpa atteint 98 mètres. Sa base est faite de briques recouvertes de milliers de plaques d'or. Elle est entourée d'une forêt de 64 petits pagodons Colonne relatant la vie de Gautama. Siddhartha Gautama,dit Shākyamuni « sage des Śākyas » ou le Bouddha (« l’Éveillé »), est un chef spirituel qui vécut au vie siècle av. J.-C. ou au ve siècle av. J.-C., fondateur historique d'une communauté de moines errants qui donnera naissance au bouddhisme. Rangoon a le plus grand nombre d'édifices coloniaux de toute ville de l'Asie du Sud-Est Toutefois, le domaine de la construction voit un essor dû à l'investissement étranger (notamment de Singapour et de Chine). Beaucoup d'immeubles résidentiels et commerciaux ont été reconstruits ou modifiés au centre-ville et aux environs. Les voitures, quoique chères, sont de plus en plus vues sur les rues de Rangoon, et il commence à y avoir des problèmes de circulation routière. Le gouvernement restreint régulièrement l'importation de voitures étrangères ; le marché noir est donc la principale source de voitures neuves et d'occasion (elles viennent surtout de Thaïlande, puis du Japon et de la Chine). On conduit à droite ( comme en France ) quant au volant il est souvent lui aussi situé à droite ( comme en Angleterre ou au Japon ), cela a pour conséquence de nombreux accidents. Le gouvernement rationne le pétrole, donc la plupart des voitures roulent sur un mélange de pétrole du gouvernement et du marché noir. Dans la ville même il est interdit d'utiliser des vélos, des motos, et des rickshaws, une loi peu en pratique. La route de Birmanie est une route stratégique construite par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale entre Lashio (Birmanie) et Kunming (Chine) pour approvisionner l'armée nationale révolutionnaire du Kuomintang qui luttait contre les japonais. Coupée par les forces japonaises en 1942, elle fut remplacée par un pont aérien et complétée par une route passant plus au nord entre Ledo (Inde) et le nord de la Birmanie (Ledo Road). Le nom de route de Birmanie a été donné à la route de ravitaillement entre la bande côtière d'Israël et la Jérusalem juive, construite par l'armée israélienne en 1948, en souvenir de la véritable route de Birmanie. Captivante route entre Lashio (835m alt) a Mandalay 350km. Le rickshaw reste le véhicule au plus pauvre. L'une des principales activités des birmans est l'agriculture. Munis de leurs chars à boeufs et outils en bois, 70% des actifs travaillent dans ce secteur qui représente 63% du PIB. Les populations musulmanes et chrétiennes font face à la persécution religieuse. Le gouvernement militaire a révoqué la citoyenneté des musulmans Rohingya de Rakhine Septentrional et des populations de minorité ethniques chrétiennes ont été attaquées. De telles persécutions ciblant des civils est particulièrement notable en Birmanie del’est, où plus de 3 000 villages ont été détruits ces dix dernières années. L'été 2012 a été marqué par une nouvelle flambée de massacres de musulmans commis par le régime bouddhiste de Birmanie (Myanmar). Les bouddhistes occupent l'État ​​Rakhan, où vivent environ 1,8 millions de musulmans rohindzha - une des minorités les plus opprimée dans le monde. China National Petroleum Corp (CNPC), la plus grande entreprise énergétique chinoise, débutera en septembre la construction d’oléoducs à travers la Birmanie, selon la presse officielle chinoise. Ils permettront d’abaisser le temps de livraison du pétrole et du gaz naturel en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient, remplaçant la voie maritime passant par le détroit de Malacca, très encombré. Un pipeline de 1.100 kilomètres de long, transportant l’équivalent de 400.000 barils de brut par jour ralliera l’Etat Rakhine, en Birmanie, à la province du Yunnan, dans le Sud-Ouest de la Chine. Un oléoduc d’une capacité de 12 milliards de mètres cube amènera du gaz à Kunming, la capitale du Yunnan, en 2012, parcourant ainsi 2806 kilomètres. Les pipelines permettront également à la Chine de puiser dans les riches réserves énergétiques de la Birmanie. Le pays possède la dixième réserve de gaz naturel au monde. Les ressources naturelles de la Birmanie sont une cible majeure pour la Chine et pour d’autres pays asiatiques, dont la Thaïlande, qui refusent de suivre le programme de sanctions imposé par les pays occidentaux.