Terrible choc de retours a mon pays natal. Blues, voire une petite déprime.
Le retour, c’est Lost in translation
Quand on a vécu un voyage de dix ans et bien plus encore, revenir à notre vie d’avant, à une vie que certains disent « normale », c’est prendre une grande claque, un coup de massue sans s’y attendre !
Passée l’étape un peu grisante des retrouvailles avec les proches, bienvenue dans Lost in translation dans son pays natal.
Le choc est grand et chaque jour on se demande pourquoi on est rentré et quand est-ce qu’on repart ? Voici en vrac quelques situations auxquelles on doit malheureusement faire face :
Rentrer en France se sentir agressée par la consommation de masse.
Rentrer dans un magasin, se sentir agressée par le bruit, les lumières, la foule et ressortir au bout d’une minute en larmes, dégoutée par le « trop ».
Poser une question d’orientation à ses compatriotes dans la rue et donner raison aux étrangers quand ils disent que la France fait partie des pays les moins accueillants au monde.
Se prendre de plein fouet le négativisme et l’anxiété des français, ne pas comprendre et avoir l’impression de sortir tout droit du monde magique de Oui-Oui.
Ecouter des propos racistes dans sa famille, qui se parle très peu, devant la télévision qui croient plus que vous.
Ne plus retrouver ses amies, ou les retrouvés avec un enfant qui est le centre de la terre.
Avoir l’impression d’être un extra-terrestre qui parlerait philosophie de la vie.
Avoir un recul sur la vie et se rendre compte que cela dérange.
Je crois que ça m'a pris 5 ans pour en arriver au même point... et la seule solution que je trouve serait de monter une communauté quelque part. Il y a des gens qui sont vraiment inspirants (https://verslautonomie.wordpress.com/) et, tout en restant "sédentaire", on peut construire des choses, vivre une belle aventure humaine, avec des gens dont on partage les valeurs. Ce qu'il y avait peut-être de "facile", dans votre loooong voyage, c'est que justement, à aucun moment vous n'avez pu être atteints par la routine dans aucun pays. Pour avoir vécu des durées plus ou moins longues (de 3 mois au Bangladesh à deux ans au Laos) à divers endroits, j'ai l'impression que c'est un truc qui nous rattrape tout le temps où qu'on reste. C'est à ce moment-là qu'on se rend compte des travers des gens qui nous entourent, où qu'ils soient et quelle que soit leur culture (il y a des cons partout!!...mais des gens formidables aussi, heureusement!). Moi, c'est les français à l'étranger qui ont fini par avoir raison de mon envie de voyager: j'ai préféré rentrer et vivre avec les amis que j'ai choisis, et les morceaux de ma famille que j'apprécie. Et par ceux-là, il est possible de faire de belles rencontres, et par d'autres moyens encore - vélorution, couchsurfing, blablacar...
RépondreSupprimerMais on est plein à avoir une overdose de la surconsommation, du racisme et des méfaits de la bêtise humaine.
Bon courage, et je vous tiens au courant dès que j'arrive à monter cette communauté :)
Grosses bises à tous les deux!!
Oui, oui et oui. Merci, la route est longue ...Madame PDLV ALinette chaussette, allumette, serviette... super chouette.A bientoterette.
Supprimerrevenir à une vie normale, n'est ce pas simplement devenir ce que sont la plus part des gents qu'on croise pendant qu'on voyage?
RépondreSupprimerTous ceux qui nous hébergent durant notre parenthèse de nomade on eux aussi un travail, une maison ........
tu vas pouvoir accueillir à ton tour tous les voyageur de passage et les aider à réaliser leur rêve ......
et pour ce qui concerne la course effréné à la surconsommation elle n'est malheureusement pas le privilège du monde occidental et jusque dans les montagne du Tadjikistan par exemple il est rare de rencontrer un berger qui ne soit pas avec un smartphone sur son âne.
Bref le monde avance et rien ne pourra l'arrêter .
Fred et Brigitte sur les routes de Chine
et si quelque chose va arrêter l'avancée du monde de la consommation et des technologies ; c'est la fin des ressources naturelles CQFD
SupprimerC'est peu ou prou ce que je pense du retour... Et c'est pour ça que rentrer ne fait pas partie de mes projets. A moins d'un accident, je crois bien que la France c'est fini pour moi. Et ça me désole aussi quelque part. Courage !
RépondreSupprimerNous sommes nés pour explorer, rechercher l’inconnu, découvrir ce que l’on ne connaît pas encore.
RépondreSupprimerGardé un peu d’instabilités ou de folies c’est de ne pas rentrés dans cette normalité, nous avons Petrus & Wasabi prêt pour de belle échappé nous serons toujours des Mad du Velo !!
Nous pensons vivement de repartir, nous vivrons toujours dans la folie de nos rêves.
C’est une belle vie que celle qui aura su se débarrasser des préjugés et partir à la découverte du monde. Lorsque nous retournerons sur notre passé pour voir ce que nous avons fait de notre vie, nous serons fiers de quelques événements ; parmi ceux-ci, il y aura tous les voyages que nous aurons accomplis. Le chez soi vaut bien toutes ces destinations exotiques déformées par notre imagination. C’est pourquoi le désir de partir n’est que fuite et illusion sans la sagesse de revenir. ( Little tip pour la Chine :Pour passer des bonnes nuit en Chine trouve les cimetieres , qui son loin des population et propre.)
Avec la colonisation, les sociétés nomades sont destructurées, marginalisées ou éliminées (Amérindiens, Bushmen); au XXe siècle, la sédentarisation forcée des nomades connait de fortes résistances, les Inuits sédentarisés à partir de 1950 obtiennent leur indépendance, les Chinois échouent dans leur politique de sédentarisation des pasteurs tibétains de 1959 à 1970.
Entièrement d'accord avec toi et des gens peuvent te comprendre, c'est a toi de les trouver. Le retour est difficile pour tout le monde parce qu'il n'est pas un retour mais une évolution... bienvenue dans ton monde !
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec toi et des gens peuvent te comprendre, c'est a toi de les trouver. Le retour est difficile pour tout le monde parce qu'il n'est pas un retour mais une évolution... bienvenue dans ton monde !
RépondreSupprimerCe n'est pas un retour mais une évolution... maintenant tu sais que TOI tu as le choix. Bienvenue dans TON monde !
RépondreSupprimer1000 % d'accord avec toi / vous. quand vous passez par Lyon, soyez les bienvenus, Vivienne
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