jeudi, septembre 20, 2007

Cauchemar de la guerre.




La vente d’un réacteur nucléaire à la Lybie, même s’il est destiné à alimenter une centrale de désalinisation de l’eau de mer, pose une série de questions extrêmement sérieuses et délicates.
On peut comprendre que la France souhaite exporter sa technologie, pour renforcer ses entreprises leaders et assurer l’emploi de ses salariés. Mais, on ne peut que regretter que les choix qui sont faits et continuent à être faits favorisent les secteurs industriels du XXe siècle et sacrifient ceux du XXIe.
Demain, lorsque chacun aura compris enfin que le nucléaire n’est pas une solution durable et que le solaire, l’énergie des marées, la biomasse auront connu les développements auxquels ils sont appelés, il est fort à craindre que l’industrie française soit la grande perdante.
Ainsi aurions-nous opté pour un mirage industriel, en faveur des risques politiques les plus considérables que l’humanité puisse courir !

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